« Les Chatouilles »
ou la danse de la colère
Lors du souper au Lucernaire, après avoir vu le spectacle « Le portrait de Dorian Gray » la ravissante, mais aussi intelligente comédienne Lucile Marquis nous avait parlé avec enthousiasme d’un spectacle qu’elle venait de voir en avant-première. Concomitamment, notre Amie Anthéa Sogno nous faisait part de tout le bien qu’elle pensait de cette pièce qu’elle avait faite jouer dans son théâtre « Les Muses » à Monaco. Pour elle, la prestation artistique d’Andréa Bescon était tout à fait exceptionnelle. Encouragés par le témoignage de ces deux comédiennes talentueuses, nous avons contacté le Directeur du Théâtre, Bertrand Thamin, pour obtenir deux places le plus rapidement possible. Ce fût particulièrement difficile compte tenu du succès rencontré par cette pièce, succès qui repose essentiellement sur l’efficacité et l’authenticité du bouche à oreilles.
Sur deux modestes strapontins au dernier rang d’un théâtre de deux cents places visiblement trop petit, nous avons assisté à un spectacle époustouflant d’originalité qui a suscité l’enthousiasme spontané des spectateurs, debout, applaudissant à tout rompre la performance d’une comédienne, auteur de son propre texte et magicienne quant à son expression corporelle. Le tout mis au service de l’histoire insolite d’une jeune danseuse dont l’enfance a été volée, pour ne pas dire violée, et qui se bat pour tenter de se reconstruire. Tous les spectateurs ne sortiront pas indemnes de ce spectacle à forte émotion dont le rire et l’humour ne sont cependant pas absents.
Il n'y a rien d'autre sur scène qu'une chaise blanche. Mais l'actrice-danseuse Andréa Bescond la peuple de tous les fantômes possibles. De celui d'une petite fille de 8 ans, Odette (comme l'héroïne du Lac des cygnes), passionnée de danse classique, jusqu'au plus noir d'entre eux, cet « ami de la famille », qui l'abuse quatre ans durant. Auteure du texte, elle donne d'abord la parole à la jeune femme qu'Odette est devenue. Quand, quinze ans plus tard, celle-ci finit par porter plainte puis par convoquer sa mère (qui n'a rien vu) chez la psy, pour une ultime conciliation. Ce sont peut-être ces scènes-là qui sont les plus terribles et qu'Andréa Bescond interprète avec le plus de verve. Ce spectacle aborde avec pudeur un sujet sinistre sans rien cacher, et tout en riant parfois du difficile parcours d'une « résiliente » sauvée par la danse... Ce qu'Andréa Bescond nous donne à voir concrètement quand elle traduit l'effroi dans des solos qui s'apparentent à des cris.(Télérama)
Mise en Scène d’Éric Métayer
Le mercredi 16 mars à 20H45
(Lever de rideau à 21 heures)
Au Théâtre le Petit Montparnasse
31, rue de la Gaîté 75014 PARIS
Métro : Gaîté (ligne 13), Edgar Quinet (ligne 6), Montparnasse (lignes 4, 6, 12, 13)
Bus : Lignes 28, 48, 58, 82, 86, 89, 91, 92, 94, 95, 96
Comme le spectacle commence à 21 heures, pour ceux qui le désireraient nous retiendrons des places dans un restaurant de la rue de la Gaité, proche du théâtre à partir de 19H15. Nous ne manquerons pas de demander à Andréà Bescon de nous y rejoindre dans la mesure du possible avant son spectacle. A l’issue de la représentation, il sera toujours possible de la rencontrer ne serait-ce que pour lui faire dédicacer le texte de sa pièce vendu 10 euros.
Si vous souhaitez vous joindre à nous pour cette soirée théâtre, merci de nous contacter rapidement.
François Frobert & Jacques Mouton
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