Au Théâtre RIVE GAUCHE
Le mercredi 11 septembre 2013
à 20H30
(lever de rideau à 21 heures)
Il y a 17 ans, le théâtre FONTAINE sous la direction de François CHANTENAY avait mis à l’affiche une pièce de théâtre remarquable qui avait été précédemment refusée au théâtre Édouard VII. La pièce s'appelait "L’AFFRONTEMENT". Elle était jouée par Jean PIAT dans la fleur de l’âge en compagnie d’un partenaire turbulent en la personne de Francis LALANNE.
Cette pièce écrite par Bill C. Davis avait été rapportée des États-Unis par Dominique PIAT, la fille aimée du comédien qui exerçait alors le métier de Professeur d’Anglais. Cette pièce est restée de nombreux mois à l’affiche du théâtre et pour des raisons que nous ne développerons pas, Stéphane HILLEL , Directeur du théâtre de Paris, a repris le rôle du jeune Diacre révolté.
Ce spectacle a été nominé de nombreuses fois aux Molières en 1996 et 1997. Jean PIAT a obtenu le Molière du meilleur adaptateur d'une pièce étrangère.
Cette même pièce que nous avions mis à l'affiche de notre club littéraire, il y a 17 ans déjà, est désormais jouée dans une nouvelle adaptation de Dominique PIAT et de son Père. Ce saut de génération sera une agréable découverte pour les amis de "Livres en Scène".
A l’issue du Spectacle Francis HUSTER nous rejoindra pour parler de ce spectacle et en particulier de son rôle, si lourd à porter. A cette occasion nous ne doutons pas qu'il se fera un plaisir de vous dédicacer son dernier ouvrage" Et Dior créa la femme" paru récemment aux Editions du Cherche Midi.
Théâtre RIVE GAUCHE
6, rue de la Gaîté
75004 PARIS
Métros: Edgar Quinet ligne 6, Montparnasse lignes 4, 6, 12, 13, Gaîté ligne 13
Bus: Lignes 89, 91, 92, 96
Velib': n°14001 (13 bd Edgar Quinet) et 14101 (33 bd Edgar Quinet)
Parking: Tour Montparnasse
"L’AFFRONTEMENT" est un diamant à mille facettes où chacun, chrétien, musulman, juif ou tout autre croyant s’y reflète avec beaucoup d’émotion car la réussite de Bill C. Davis est d’avoir dépassé le strict cadre de l’Eglise Romaine pour atteindre à l’universel. C’est de la religion des hommes qu’il s’agit.
De cette quête de chacun vers un Dieu protecteur et fraternel qui par sa compréhension et sa tolérance nous aide à supporter nos doutes et nos douleurs, mais aussi cette recherche folle de l’homme vers lui-même, de tenter chacun pour soi de sortir de son propre être ce qu’il y a de meilleur, de plus tolérant, de plus beau.
Alors la pièce touche à la grâce car loin d’être une leçon liturgique, un combat spectaculaire entre le bien et le mal, elle est ce qui est beaucoup plus drôle et bouleversant, un affrontement entre le pas si bien et le pas si mal, entre le père Tim Farley, ivrogne irlandais au grand cœur, et Mark Dolson, séminariste rebelle à l'enfance difficile. Un merveilleux duel de théâtre qui exige un vrai duo d’acteurs à forte personnalités opposées : Davy Sardou et Francis Huster.(Stève Suissa, metteur en scène)